Le fonds UIAFRICA
Le Fonds UIAFRICA
Organisation d’intérêt général, à but non lucratif, placée sous les auspices de la Fondation Roi Baudouin.
Notre vision
Donner une chance à tout nouveau-né de devenir un citoyen à part entière afin que toute nouvelle naissance devienne une chance pour lui, sa famille et son pays.
Notre mission
Créer une culture de l’enregistrement des naissances à l’état civil, partagée par toutes les parties prenantes : des parents à l’Etat
Notre mission s’inscrit dans le cadre
des Objectifs de Développement Durable. L’objectif 16, Cible 9 stipule « D’ici à 2030, garantir à tous une identité juridique, notamment grâce à l’enregistrement des naissances. »
La Décennie pour le repositionnement de l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques de l’état civil en Afrique (2017-2026).
Notre mission s’articule autour de 5 axes
Conférer une existence légale, dès la naissance de l’enfant, en favorisant l’adoption de législations incitatrices et conformes aux normes internationales;
Accompagner les Etats dans le plaidoyer et dans les campagnes de sensibilisation en faveur de la déclaration des naissances, de la délivrance des actes de naissance et de l’identification des enfants ;
Mobiliser, à côté de l’état civil et des collectivités locales, les acteurs sociaux les plus proches des populations : personnels de santé, chefs traditionnels, autorités religieuses, organisations communautaires, associations féminines, personnel d’éducation… ;
Vulgariser la problématique auprès des populations à travers des campagnes de prévention ;
Rechercher les mesures les plus efficaces possibles en amont, à l’aide de nouvelles technologies de l’information afin de faire disparaître à moyen et long terme, les naissances non déclarées.
Notre gouvernance
Nos objectifs
Promouvoir l’enregistrement des naissances auprès des États et des collectivités locales en Afrique subsaharienne.
Rendre la démarche incitative, joyeuse, source de récompense et créer de l’émulation dans le fait de faire de son enfant un citoyen à part entière.
Prendre en charge ou participer au financement d’initiatives et actions locales. Créer une plateforme pour donner une visibilité à l’ensemble des acteurs et actions.
Fantômes, invisibles, sans papier, sans statut – tels sont les qualificatifs usuellement employés pour désigner les enfants qui n’ont pas d’existence officielle, faute d’avoir été déclarés ou d’avoir bénéficié d’une inscription régulière à l’état civil lors de leur naissance.
Privés d’une identité formelle, donc d’une existence légale et d’une nationalité vérifiable, ils sont des centaines de millions dans le monde à vivre cette situation. Ils ne disposent pas d’une existence juridique, politique et économique solide, faute d’un état civil irrécusable et du statut officiel que cela entraîne.
Ces enfants d’Afrique ont pourtant un visage : ils nous regardent et nous demandent de nous préoccuper de leur avenir. A nous de dire si nous sommes capables de leur répondre.
Albert Einstein, prix Nobel de Physique ne disait-il pas que le monde est dangereux à vivre non pas à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
Les enfants fantômes
Editions Albin Michel, 2014
Ils sont des centaines de millions de par le monde – en Afrique, en Asie, mais aussi en Europe. Privés d’un des droits de l’homme les plus fondamentaux, celui d’avoir une identité reconnue, ils n’existent tout simplement pas pour les administrations de leurs pays.
N’ayant pas été enregistrés à la naissance – parce que c’était trop compliqué, trop cher, parce qu’ils étaient loin de tout ou pris dans des conflits de frontières ou d’ethnies – ces « enfants fantômes » n’ont aucun avenir et sont la proie des trafics et des abus les plus sordides.
Mais des femmes et des hommes se battent pour faire cesser ce scandale, et des solutions existent, qui sont parfois très simples à mettre en œuvre. Laurent Dejoie et Abdoulaye Harissou, de l’Association du notariat francophone, sont engagés dans la promotion de l’état civil dans les pays en développement. Ils décrivent cette mobilisation pour que les enfants du monde aient droit à une identité. Un combat porté par une campagne de l’Unicef, et soutenu par Robert Badinter, qui en dit toute l’urgence dans sa préface.