
Faire de l’identité légale un chantier propice à la défense des droits fondamentaux et à l’inclusion économique. C’est le défi que se lancent l’ONG Urgence Identité Afrique et des organisations internationales, sur un continent où 60% de la population n’a pas de preuves d’identité.
« Le premier des droits de l’homme est d’être déclaré et enregistré à la naissance », affirme André Franck Ahoyo, délégué général d’UIA (Urgence Identité Afrique). Mais le « premier acte qui fait qu’un nouveau-né devient citoyen puisse jouir de ses droits fondamentaux » rencontre de nombreuses entraves. Un phénomène de masse qui empêche de bien connaître l’Afrique et affecte le continent de manière disproportionnée par rapport au reste du monde.